Je vous emmène aujourd'hui au Népal et plus précisément à Katmandou sa capitale. C'est une ville très particulière où se rencontrent les autochtones avec leurs croyances et leurs traditions et des personnes venant de tout horizons , attirés par cette citée mythique.

Se perdre seul dans la ville est un moment unique. On voit des scènes de vie naturelles, jamais agressives , accueillantes mêmes, où la spiritualité est toujours présente, soit dans la rue; soit dans des temples dédiés.

Me voilà avec mon appareil photo, en milieu de matinée , au sein d'une foule dense et vivante, je tire mes clichés sans problèmes en demandant parfois l'autorisation, toujours accordée, soulignant le caractère tolérant des Népalais.

Regardez ces  dix femmes et leurs tenues  très colorées  et pudiques.Elles papotent tranquillement pieds nus et au milieu des pigeons. C'est beau.

Là cet homme souriant est prêt a vous emmener où vous voulez pour quelques menue monnaie, un métier courant à Katmandou.
Une femme va prier en pleine rue en respectant la tradition de sonner une clochette partie intégrante de ce rituel.

Plus loin une femme  qui vend des oeillets d'Inde, que l'on voit partout à Katmandou, dort sur le trottoir sans que cela ne  choque les passants

Et puis il y a des centaines de petits commerçants complices qui gagnent durement de quoi subsister dans ce pays pauvre.

Ici on revient dans la vraie vie, on relativise beaucoup en voyant ces femmes et ces hommes qui ne se plaignent pas, malgré leurs conditions difficiles  d'existence. Je me souviens parfaitement de tout cela.

Katmandou est unique.

Bonne journée

Comment faire pour qu'il pleuve ? That is the  important question.

Il y a eu la semaine dernière des processions en Corse pour prier Dieu d'ouvrir les vannes.Sans succès pour l'heure.

J'ai cherché un peu partout sur Internet et je me suis aperçu que certains priaient pour avoir de la pluie et que d'autres le faisaient pour qu'il ne pleuve plus.Quand je vous dit que le monde est bizarre.....

Enfin ceci étant, le réchauffement climatique est une réalité et ce que nous vivons actuellement est un sérieux avertissement à ce que nous allons endurer si nous restons indifférents à la problématique du climat.

J'ai beaucoup bourlingué en Afrique et en Inde.J'ai vu là bas des femmes et des enfants parcourir des kilomètre avec des jarres sur la tête remplies d'une eau pas toujours très claire pour pouvoir cuisiner et boire. Je peux vous dire qu'on apprend bien vite à ne pas gaspiller ce précieux liquide. Nous on tourne le robinet et on plonge dans la piscine.

J'ai choisi cette vidéo car le cérémonial de prière pour obtenir de la pluie est vraiment particulier. Il y a une grande sagesse dans ces invocations ,mais surtout un grand respect pour ce que l'on fait en invoquant les puissances célestes.

Chacun est libre de faire ce qu'il veut, mais qu'il pleuve, car c'est moi qui est entrain de me liquéfier !

Bonne soirée à tous.

Comme indiqué dans mon dernier article, le Maharadjah de Gondal nous réservait une surprise de taille en demandant à son bras droit de nous montrer son garage et ses voitures de collection. J'ai toujours aimé les voitures anciennes et j'en possède encore, mais visiter ce garage a été pour moi un émerveillement.

Le garage n'a rien à envier au musée que nous connaissons. Tout est propre, bien aligné et chaque modèle possède une immatriculation portant le nom de Gondal et son petit panneau désignant le modèle et son année de fabrication.

Cela va du tacot jusqu'à la voiture de course, je peux vous présenter que quelques voitures parmi toutes celles que j'ai vu.

Des modèles uniques avec par exemple cette Delage de 1930 ,exceptionnelle.

Ou cette Cadillac des temps de la belle époque aux USA.

Sans compter divers cabriolets anciens tous splendides.

Peut' on s'imaginer les réactions des habitants de Gondal quand  ils voyaient passer leur Maharadjah,  dans de telles voitures pour regagner par exemple son wagon particulier accroché à un train. Vraiment un autre monde , comme il est parfois présenté dans un conte de fées.

Je n'ai pas osé photographier l'héritier de tout cela, qui lui roule dans une Mercédès rouge  aux portières papillon ,un modèle encore bien rare.

C'est l'Inde ,c'est unique, c'est beau , c'est inaccessible bien sûr sauf quand votre hôte est de bonne humeur.

J'ai encore de belles histoires à vous raconter....

Je vous souhaite une bonne semaine en espérant que vous ne souffrirez pas trop de cette canicule épuisante....

C'est où Gondal ? en Inde et plus exactement dans l 'Etat du GUJARAT  dans le centre de ce merveilleux pays.

Je vous en parle aujourd'hui, car j'ai passé trois nuits dans le merveilleux palais du  Maharadjha  de cette ville. Une propriété superbe avec des jardins et des vergers bien entretenus.

On est dans un autre monde c'est clair, celui du temps de la splendeur de ces hommes très riches, admiratifs de la couronne Britannique, ils importèrent du mobilier, dont le style est associé  à la reine Victoria en y apportant bien entendu la note de leur culture.

Dîner dans cette salle à manger, avec un service impeccable où se détendre dans les salons et parties privatives reste  pour moi un souvenir impérissable.

Le Maharadjha de Gondal que j'ai rencontré, préserve avec passion et respect l'héritage qu'il a reçu de son père.

Sur le côté du palais, on reste bouche bée quand on voit ,la reconstitution  d'un morceau de quai de la gare  de Gondal où est stationné le wagon privé du propriétaire que l'on accrochait au convoi principal quand il se déplaçait. C'est un véritable appartement luxueux où il ne manque rien, même pas une cuisine ou un chauffage à bois . C'est incroyable !

Bien sûr, il faut replacer tout cela dans le contexte de l'époque, mais j'imagine ce que cela devait être !

Je vous reparlerai dans le prochain article  de cet endroit qui réserve d'autres surprises.

Je vous souhaite une très bonne journée.

Premier mai, beau temps , ciel bleu 21°. 

Une info rapide et quelques images  passées furtivement à la télé, sur les chaleurs incroyables qui règnent actuellement en Inde et au Pakistan.

J'ai trouvé  sur le net , que ce jour, à Ahmedabad la capitale du Gujarat la température avoisinait 46°,5 !

Je crois que l'on ne réalise pas trop sous nos contrées ce que peut signifier cela pour ceux qui vivent cette canicule.

J'ai pensé avec émotion à ces personnes qui vivent en zone rurale au Gujarat et que j'ai rencontré. Leur vie est déjà difficile en temps normal, alors j'imagine ce qu'elle peut être en ce moment. Un ralentissement obligé de l'activité, le manque d'eau, la perte d'une partie des récoltes des troupeaux qui dépérissent et des gens qui ne vont pas souffrir que de la chaleur.

Je pense en particulier à ces enfants, qui travaillent pour subvenir aux besoins de leur famille , car c'est toujours une réalité.

Dans certaines zones j'avais été choqué de voir la tristesse que l'on observe chez les plus jeunes. Un visage, les yeux affichent toujours le ressenti du moment. Que faire ? On ne le sais jamais. Et pourtant il reste des sourires éclatants comme le montre ma première photo.

La solidarité et l'entraide vont jouer dans ces communautés, par ce qu'il ne peut pas en être autrement.

Les religieux aussi vont prendre le relais, car c'est une constante chez ce peuple aux croyances et valeurs très fortes. 

Plus une goutte d'eau depuis le mois de février, pas de moyens pour se préserver de cette chaleur, sauf l'ombre des arbres le jour et dormir dehors la nuit. 

Dans ce monde devenu fou, trop de personnes souffrent et c'est injuste à mes yeux.

Bonne première semaine de Mai.