J'ai photographié ce Shâdu à  Pashupatinath le site de crémation de Katmandou dont j'ai beaucoup de photos mais que j'hésite à mettre en ligne pour ne pas heurter certains de mes lecteurs.

Lors de mes voyages en Inde et au Népal j'ai vu beaucoup de Shadûs, mais en m'intéressant de plus près à ces hommes ( mais il y a aussi quelques femmes) je me suis aperçu qu'il y avait bien des différences de comportement ou de pratiques, de sorte que je suis arrivé à la conclusion que certains ne sont que des profiteurs,  sans motivation religieuse. Ils ne vivent que d'aumônes et n'hésitent pas à demander de l'argent pour qu'on puisse les photographier. Celui que je présente ci dessus me semble en être un bel exemple. Son accoutrement ne répond à aucun des critères que l'on retrouve dans leur culture. Objectivement il ne m'a rien demandé et s'est laissé photographier librement.

Les vrais shâdus se détachent entièrement des contingences matérielles de la vie courante , et consacrent leur vie  à la pratique de la mosksha, la Libération de l'illusion. Ils ne possèdent pratiquement rien, sont souvent nomades, sont parés d'une tunique ou d'un simple linge blanc, fument du Haschich comme leur dieu Shiva, laissent pousser les  cheveux et la barbe, portent colliers et bracelets. Prières ascétisme, abstinence sexuelle sont de règle.

Les Sagas Babas sont les plus redoutés en Inde. Ils vivent nus, couvert de cendres et sont vindicatifs. Leur apparition en groupe suscite, parmi la population Indienne curiosité et respect mais ils sont minoritaires.

Autres cieux autres cultures....

Bon mercredi

On a pour l'heure un hiver clément chez nous, ce qui n'empêche pas d'enregistrer des matins givrés quand le ciel est trop dégagé. Comme chaque année les passereaux doivent affronter ces frimas et comme d'habitude nous leur apportons un complément alimentaire qu'ils apprécient, à voir les oiseaux qui viennent se poser sur les arbres élagués. De mon bureau, je mitraille ,mais sachant qu'ils ne risquent pas grand chose ils ne bougent pas trop, les plus effrontés étant les moineaux.

Mais je vois aussi des bergeronnettes et celle que l'on appelle la "Capi Nera" en Corse, la tête noire.

J'ai même vu un intrus que j'ai débusqué grâce à Dora qui miaulait pour m'avertir qu'on lui volait sa pitance....

Les temps sont durs pour tout le monde !

Bonne journée.

Ahhhh je vous le dis pour arriver chez Monsieur et Madame Bâ, il vaut mieux connaître le coin. Nous sommes au Nord de Hanoï dans la région où se situe la deuxième plus importante réserve d'eau douce du Vietnam. Lors de la préparation de ce voyage nous avions demandé à Giang notre guide, de bien vouloir nous organiser quelques jours chez les habitants d'un village typique de l'ethnie M' Nong.

L'endroit choisi, fut ce fameux lac. C'est un endroit irréel, très peu peuplé, où la vie s'écoule tranquillement en communauté. On navigua l'après midi sur cette immensité Je me souviens de la réflexion d'un de mes amis qui confia que le paradis terrestre devait ressembler  à ce que l'on voyait. On pêche à bord d'embarcations que l'on dirige en ramant avec les pieds. On cultive du riz et des légumes, on élève bovins, buffles, cochons et volailles et on profite vraiment d'une vie saine près de magnifiques forêts. Ici on ne parle jamais d'argent. On découvre nos hôtes avec un peu d'appréhension.

Ce fut sublime ! La maison sur pilotis et couverte de chaume est traditionnelle. Une architecture intérieure  tout en bois. Nous avons passé deux nuits sur des nattes. Des matelas en mousse. Pas de  cloisons ou de murs de séparation qui sont simplement remplacés  par des rideaux que l'on abaisse le soir venu. Les fenêtres donnent directement sur une nature primaire. Une ambiance extraordinaire, nous avons partagé d'excellents repas avec la famille, sur des tables basses et assis à même le sol sur des tapis et des coussins.Le soir venu de longues soirées d'échanges par l'intermédiaire de notre ami Giang. On nous a beaucoup interrogé sur notre pays, notre façon de vivre d'élever nos enfants ,nos coutumes nos fêtes.Tout cela entrecoupé par des moments musicaux offerts par Monsieur Ba. Madame Bâ nous a parlé des costumes traditionnels , de ses recettes, de l'amour qu'elle porte à son environnement si simple et si beau. On a chanté aussi et on a même entonné en langue Corse l'hymne sacré du Dio Vi Salve Régina. Quel moment !

J'ai vu des yeux humides au moment du départ....

Je vois souhaite un excellent Week-End

Repartons si vous le voulez bien à Lumbini au Népal dont je vous ai déja parlé. C'est l'endroit où est né Bouddha. Une ville de pèlerinage où les bouddhistes du monde entier viennent se recueillir. Il y a un batiment tout blanc qui en fait protège des vestiges de la fondation de la maison où a vécu ce dieu bouddhiste. Une passerelle intérieure permet de s'approcher d'un endroit vitré  où se trouve des reliques. On ne peut faire aucune photo à l'intérieur, sur le sol en terre on ne voit que des pièces ou des billets que les visiteurs y jettent. Un service d'ordre strict fait circuler et surveille ceux qui visitent le site

A l'extérieur se trouve un bassin dont les fidèles font le tour tranquillement. Au pied d'un arbre immense les moines alignées prient et reçoivent les offrandes des pélerins.

Mais Lumbini c'est un parc immense, parfaitement entretenu, entièrement aménagé, où existent des pièces d'eau et de nombreux bassins. Les pays où existent des communautés bouddhistes obtiennent le droit de construire un temple à la gloire de Bouddha. J'ai pu ainsi voir les temples construits par les Français les Américains ou les Canadiens. Mais incontestablement ce sont les communautés asiatiques qui ont édifiés les plus beaux temples en particulier les Chinois et les Thaïlandais.

Vous circulez librement et des pousse- pousse vous facilitent la visite pour quelques pièces que l'on donne à celui qui en pédalant gagne difficilement sa vie.

Il règne en ces lieux ue atmosphère particulière faite de silence et de respect. Un beau souvenir de ce voyage au loin

Je vous souhaite une très belle journée.

Quand je regarde ces images du vieux port de Bastia  c'est toute ma jeunesse qui m'apparaît. Lycéen j'allais à pieds par tous les temps rejoindre le Lycée Marbeuf près de la Place Saint Nicolas, lieu de rencontre éternel des Bastiais. Tous les matins j'admirais ce vieux port qui était aussi un formidable terrain de jeu.  Avec mes copains on pêchait de la friture, ou des poulpes nombreux sur les enrochements.

On accédait sans peine au magnifique jardin Romieu d'où l'on pouvait grimper jusqu'à la citadelle de Bastia. Que de souvenirs.

Quand le soleil brille et que la mer est calme les reflets des embarcations est un spectacle unique. L'église Saint Jean Baptiste est un repère magistral et la couleur de sa rénovation est remarquable. 

Vous remarquerez que les immeubles rénovées eux aussi, portent des couleurs vives ou pastel qui rappellent que la ville est à l'origine Gênoise, car l'on retrouve les mêmes couleurs dans la ville Italienne. On retrouve dans ces vieilles ruelles qui mènent au marché, le même spectacle de l'ombre et la lumière , et bien évidemment le linge qui sèche au vent.

La promenade sur sur le haut des  quais  est un régal avec cette vision de la mer, qui nourrissait nos projets d'évasions, des jardins peuplés de palmiers et de plantes exotiques  et enfin de la citadelle.

Ne restait plus que l'accompagnement musical à trouver et j'ai choisi cette magnifique chanson de Petru Guelfucci trop tôt disparu, l'une des plus belles voix que l'île a connu.

De quoi réchauffer ces jours d'hiver parfois difficiles à supporter pour beaucoup d'entre vous

Très bonne journée