Nous sommes à Gungu à environ 500 kilomètres de Kinshasa la Capitale de la République Démocratique du Congo.Il fait beau et chaud.

Je suis dans la cour de l'hôpital  avec quelques amis pour une mission humanitaire. C'est l'heure de la pause . Les femmes et les jeunes filles discutent tranquillement. Seules quelques unes parlent le Français.La conversation s'engage, mais finalement c'est moi qui suis assailli de questions.Ces femmes veulent savoir d'où je viens, pourquoi je suis là, pour qui je travaille, combien de temps je vais rester etc etc....

Satisfaites de mes réponses, elles se détendent et nous passons un bon moment à bavarder.

Je leur dit que je les trouvent belles ( ça aide) et surtout je leur demande l'origine de leurs coiffures. Elles me disent que c'est une tradition de leur communauté, qu'elles passent beaucoup de temps à prendre soin de leur apparence. Toutes les fantaisies sont permises.

Elles m'invitent à les prendre en photo de façon spontanée,  et prennent la pose naturellement.

Dans cette région isolée où j'ai passé quelques jours je me suis aperçu que les contacts étaient vraiment faciles chaleureux et sans aucune agressivité . 

Pour moi  ces moments restent profondément ancrés dans mes bons souvenirs

Je crois que j'ai vécu la découverte de cette Afrique que j'aime au bon moment. Quand je lis dans la presse le rejet des Français dans certains Pays, je suis triste....

Je vous souhaite une excellente semaine

D'abord un grand merci pour vos message de sympathie qui font chaud au coeur, après mon incident à l'oeil.Je vous rassure tout est rentré dans l'ordre sans problèmes , je serais dorénavant plus prudent.

Nous sommes dans un gros village dénommé GUNGU à environ 500 Kms au Nord de Kinshasa  en République Démocratique du Congo.

Se déroule de temps en temps , quand toutes les tribus, ethnies et politiques sont d'accord un  festival qui réunit des groupes de danseurs et chanteurs venus de tous les horizons de ce grand pays.

J'ai eu la chance une année de passage par là , d'assister à  ce spectacle incroyable.

Il y a une ambiance de folie, que l'on ne peut même pas décrire ou raconter tant il y a de choses qui se déroulent simultanément sur un immense stade où il y a des milliers de personnes qui participent bruyamment aux festivités.

J'avais décidé d'aller me mêler au spectacle armé de ma petite caméra Sony, voulant approcher les danseurs  sur échasses  qui entretenaient une chaude ambiance.

Tout à coup je me trouve juste en face d'un groupe qui arrive , deux hommes portent un grand sac d'ou surgit un nain ( où un homme de petite taille pour rester politiquement correct ) qui déboule et se met à danser.Incroyable.

Arrive ensuite dans le champ de la caméra ,un homme visiblement shooté à voir ses yeux exorbités, qui se contorsionne au rythme infernal de la musique des djembés.

D'ailleurs si vous regarder attentivement vous verrez les danseurs se passer de la drogue de nature indéterminé qui va les mettre en transes
Vous ne pouvez voir cela qu'en Afrique.

Nous n'étions que quelques blancs et pour tout vous dire c'est la police qui nous a raccompagné jusqu'à nos hébergements lorsque nous avons décidés de quitter ce spectacle dantesque qui se poursuit jusqu'à l'aube

Autant vous dire que c'est le genre d'évènement qui reste profondément ancré dans vos neurones.

J'ai vécu cela, quelle aventure !!!

Bon dimanche et bonne semaine 

J'ai choisi cette vidéo sur la création de batik en Afrique, car elle est d'un réalisme incroyable. On y voit les différentes étapes de la réalisation de batik  dans une ambiance Africaine où comme d'habitude le sérieux et la concentration se mélangent avec de la franche rigolade. On a l'impression d'être au milieu de ces artistes qui ne se prennent pas trop au sérieux.

J'ai bourlingué l'Afrique et je dois dire que chaque fois que j'ouvre un tiroir ou une boîte chez moi je trouve les petits batiks que j'ai ramené chaque fois. Je dois vous dire qu'à Ougadougou au Burkina Faso, j'avais un petit vendeur, que je faisais rentrer à l'hôtel avec la permission de la Direction et qui me présentait  " les dernières créations " Je ne sais ce que l'on paye aujourd'hui ces petits dessins mais à l'époque pour nous ce n'était rien, et l'on savait que cela aidait  ces jeunes à vivre et à faire vivre leur famille.

Chaque année avant que je parte, famille ,amis, et collègues demandaient que je ramène ces petites cartes batik.Un cadeau typiquement africain et qui plaisait beaucoup.

En voila trois qui étaient dans un tiroir du salon......

Je continue de me souvenir

Excellente soirée

Tout le monde ou presque sait que je suis né au Maroc à Meknès, et que ce pays exerce sur moi un attrait qui ne s'est  jamais démenti.

Je voudrais vous parler aujourd'hui, d'un art qui existe au Maroc depuis le XII ième siècle au moins , je veux parler de la broderie au point de croix.

Cet art au départ populaire permettait aux jeunes filles et aux femmes dans le monde rural de créer une partie de leur trousseau de mariage, alors que les pièces les plus belles étaient réservées au cultes religieux,  ou aux palais Royaux.

En arabe le mot Broderie se dit  "Terz" et bientôt suivant les régions on accolait à ce mot la dénomination régionale" Terz fassi " pour Fez ou "Terz Meknassi " pour Meknès. 

Le commerce des services de table brodés au point de croix a toujours été florissant dans ces régions et j'en ai ramené bien sûr,  pour moi et pour ma famille.

A Meknès, une communauté religieuse catholique d'un couvent , s'était spécialisée dans le création de ces nappes et serviettes , la broderie n'étant  éffectuée qu'en ton  de bleu. Une table dréssée avec un tel service est, Je dois le dire, très belle.

A Fez on pouvait trouver des broderies plus colorées mais discrètes quand même, qui ont toujours été appréciées.

Chaque fois que nous utilisons ces services de table,  les souvenirs surgissent, aussi bien ceux relatifs aux saveurs de la cuisine du Magreb , que bien évidemment ceux de mes nombreux voyages au Maroc.

J'écris d'autant plus volontiers  ce billet plein de soleil , que depuis plus de trois mois, enfin nous avons eu de la pluie .Inchallah !

Passez une très bonne semaine.

Vidéo du Net

Comme vous le savez j'ai bourlingué en Afrique Noire et je suis allé dans les coins mythiques du continent Africain.

Alors bien sûr j'ai toujours ramené des objets fabriqués de façon artisanale dans ces villages ou périphéries des grandes villes.

J'ai toujours aimé les bronzes à la cire perdue du Burkina Faso ou du Mali et vous trouverez ci dessous quelques pièces de ma collection dont certaines ont été achetées au SIAO, le salon International de l'artisanat de Ouagadougou où sont exposées des oeuvres superbes.

J'ai choisi cette vidéo car c'est celle qui a mon avis reflète le plus exactement le quotidien des bronziers d'antan.

Ls enfants jouent à coté du bronze en fusion, les poules picorent et les femmes font la lessive. Les hommes   façonnent les scènes des moments de leur vie . Le berger, la femme qui va chercher de l'eau, le musicien ou le vieux sage. Cela s'effectue à la cire. Puis on réalise un moule autour de la composition avec un mélange d'argile et de crottin. On laisse sécher en prenant la précaution d'élaborer les petites cheminées de sortie de la cire. On coule le bronze, on laisse refroidir, on casse le moule et on termine en effaçant les petits défauts de la fusion.

C'est un spectacle auquel j'ai très souvent assisté et que j'ai filmé. C'est magique ! La famille vit tranquillement autour de ce feu sacré et plus personne ne s'émerveille de cela. La sagesse Africaine sans doute.....

Chaque pièce me raconte une histoire.....

Que la semaine qui va débuter soit la plus agréable pour vous.