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Par babacmoi le 20 Novembre 2020 à 23:13
Maï Pesce est une des plus belles voix de Corse. Il vient de sortir un album où il rend un hommage appuyé à César Vezzani , un artiste Bastiais qui s'est produit sur les plus grandes scènes d'Europe.Le clip est d'autant plus intéréssant par le fait qu'il fait découvrir les plus beaux endroits de Bastia la ville de ma jeunesse où j'ai bien sûr de nombreux et heureux souvenirs.
César Vezzani est né à Bastia le 8/8/1888, facile à retenir finalement. Il part faire ses études musicales à Toulon, se rend à Paris pour les poursuivre, mais décroche rapidement un contrat à 23 ans pour chanter à l'Opéra Comique. C'est le succès immédiat qui ne se démentira plus. Ce ténor va enchanter les plus grandes salles Européennes et chantera même devant le Tsar Alexandre II à Moscou.
Homme généreux à l'accès facile il sera adulé dans sa ville natale. Son buste orne d'ailleurs l'escalier double qui donne accès au Théatre de Bastia que l'on aperçoit d'ailleurs dans le clip de Maï Pesce. Son fils et son petit fils porteront son nom afin que chacun se souvienne.
J'ai choisi cet extrait du Trovatore , n'oublions pas qu'il s'agit d'un enregistrement d'époque !
Belle occasion pour moi d'honorer Bastia, ville où j'ai vécu jusqu'à mon mariage, et bien sûr deux chanteurs que j'aime et voulait vous faire découvrir.
Très bonne soirée et bon week end.
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Par babacmoi le 16 Novembre 2020 à 09:28
Quand je ne suis pas en voyage, je dois dire que je suis assez casanier. Le confinement ne me dérange donc pas trop et profitant du beau temps actuel, je passe mon temps dans mon jardin, ce qui permet à celui ci de dépasser bientôt en propreté celui de Versailles et à mon crâne dégarni d' être bientôt cramé par l'astre solaire.
Cela ne m'empêche pas de respecter les recommandations sanitaires et je dois dire que je suis par contre très surpris de l'inconscience de bien des personnes qui en se mettant elles mêmes en danger ne comprennent pas qu'elles aggravent la situation générale et portent les danger auprès des autres.
Demain je traverserais la Corse tout seul pour aller voir ma mère qui aujourd'hui rentre dans sa centième année. Cinq heures de route pour 45 minutes de visite, mais ce rendez vous est trop important pour moi.
Pour en revenir au Covid on voit fleurir sur le net des tonnes d'articles plus savants les uns que les autres , et le déchaînement de caricatures et dessins plus ou moins sensés ou humoristiques , qui sont cependant salutaires pour conjurer le mauvais sort qui rôde.
Il faut penser aussi aux conséquences dramatiques que bien des personnes subissent at aux nombreux commerces qui sont mis eux aussi en danger de mort.
Malgré cela les artistes quelque soit leur notoriété font contre mauvaise fortune bon coeur en nous faisant profiter de leurs talents, pour tenter d'endiguer la morosisté ambiante.
j'ai choisi cette parodie , mais au ton dramatique, qui résume bien les problèmes rencontrés en ce moment.
Soyons optimistes, gardons espoir et souhaitont la mort espérée de ce maudit virus.
Je vous souhaite une excellente semaine.
Ne postillonez pas trop et prenez soin de vous....
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Par babacmoi le 7 Novembre 2020 à 08:48
François Morel est un acteur, metteur en scène, publie des essais, humoriste confirmé et son billet matinal sur France Inter est toujours intéréssant à suivre. Je vous livre ci dessous son intervention récente sur la Covid 19, grand sujet d'actualité du moment
Bien malin, sera celui qui pourra dire de quoi sera fait demain.
« Je me souviens, le premier confinement, je ne l’avais pas mal pris. Il avait fait beau, on mangeait dehors. Je dinais à heure fixe, ça me changeait. Je réussissais à perdre du poids. J’écrivais. J’ai travaillé mais de manière différente. J’ai regardé des séries. Et puis surtout, j’ai profité de mes proches. Ce fut une parenthèse pas désagréable. Tous les soirs à 20h, comme tout le monde, j’applaudissais le personnel hospitalier. Je me disais que ce n’était pas si mal un pays qui, plutôt que son économie, privilégiait notamment la vie de ses vieux.
Le deuxième confinement, j’ai moins aimé. D’abord, plutôt que vers le printemps, on allait vers l’hiver. On était un peu démoralisé. On se demandait combien de temps ça allait durer, s’ils allaient bientôt réussir à trouver un vaccin. Le soir, à 20h, on n’applaudissait personne. C’est pas quand on met les radiateurs qu’on va ouvrir les fenêtres en grand.
Le troisième confinement, c’est là que la vente des chiens a explosé. C’était encore le meilleur moyen de justifier les promenades en ville. Ceux qui n’avaient pas les moyens de s’acheter un chien s’achetaient juste une laisse. Quand ils croisaient des gendarmes, ils se mettaient à courir la laisse à la main en criant Sultan ! Sultan ! Reviens ! Reviens Sultan, reviens !
Le quatrième confinement, c’était l’anniversaire de la mort de Samuel Paty. Certains ont eu l’idée, (ça partait d’une bonne intention), d’applaudir tous les soirs à 20H les professeurs des écoles, des collèges, des lycées. Ça a fait des polémiques. Certains ont pensé que ça pouvait passer pour une provocation.
Le cinquième confinement, je ne m’en souviens plus trop. Je crois que j’ai commencé à boire le premier jour et je suis resté torché pendant les six semaines. Je buvais. Parfois, je vomissais pour faire de la place. Puis je rebuvais… C’est surtout à partir du sixième confinement que j’ai repris du poids. Je me souviens que entre le septième et le huitième confinement, je ne suis même pas sorti de chez moi, j’avais perdu l’habitude. Pendant le neuvième confinement, en ouvrant la fenêtre, j’ai le voisin d’en face qui travaille dans le BTP qui m’a crié "Vu votre nouvelle silhouette, vous devriez peut-être faire élargir vos portes au cas où vous auriez envie de ressortir de chez vous entre les deux prochains confinements. De quoi je m’occupe ?" j’ai répondu en refermant la fenêtre.
Le dix-septième confinement, je me souviens, on a regardé plein de films, des vieux trucs, des comédies sentimentales. Les enfants étaient quand même étonnés, ils ne comprenaient pas quand ça finissait bien, pourquoi le monsieur et la dame, se sentaient obligés de se frotter la bouche l’une contre l’autre, parfois même de sortir la langue en guise de contentement ? "C’est dégueulasse, ils disaient, c’est pas hygiénique et puis ça sert à rien…" On ne leur répondait pas trop, on avait peur de passer pour des parias, on avait de la nostalgie…
Voilà. J’arrive bientôt à mon vingt-troisième confinement. D’une certaine manière, ça passe vite la vie confinée quand on est dans la torpeur. Pour les jeunes, on est des dinosaures. Ils nous demandent "Mais avant quand ça n’existait pas les confinements, qu’est-ce que vous pouviez bien faire toute la journée à traîner dehors ? Et pourquoi vous étiez obligés d’être en présentiel pour prendre un apéro avec des potes alors qu’avec Zoom c’est tellement plus pratique ?" On fait comme si on n’entend pas. On attend la nuit pour pouvoir faire des rêves de baisers, de poignées de mains, d'étreintes, de terrasses, de cinémas, de théâtres.
Nos rêves d’aujourd’hui, c’était le quotidien d’hier...»
François Morel
Je vous souhaite une très bonne fin de semaine
60 commentaires -
Par babacmoi le 2 Octobre 2020 à 17:08
Vous savez que chaque jour c'est la fête internationale de quelque chose.Eh bien aujourd'hui tenez vous bien c'est la journée internationale du sourire ! Vous avez bien lu, cela m'a d'ailleurs fait bien rire. J'ai d'ailleurs largement préféré celle d'hier qui était consacrée au chocolat.
Vous conviendrez avec moi, qu'en ce moment il est très difficile de sourire.
Allumez la télé et on vous annonce que la pandémie s'aggrave, que l'on va fermer bars et restaurants, qu'il faut se coucher à dix heures, mettre le masque et fermer sa bouche....Même les spectacles des humoristes qui nous ferait pourtant du bien sont annulés. Roland Garros est vide et l'arbitre du cour central entend même Nelson Monfort qui braille dans le micro de quelques télévisions...
Le monde est en ébullition, des attentats en veux tu, en voila, on se fait la guerre aux quatres coins de la planète et voila t'il pas que ce cher Trump et son épouse Mélania sont atteints de la Covid.
Quelque chose a du m'échapper. Je lève les yeux au ciel et je ne vois que nuages noirs, pluies violentes et éclairs, et quand je les baisse, je vois une mer démontée qui s'abat avec fracas sur les rochers. Alors si l'un d'entre vous a vu ou entendu quelque chose qui l' a fait sourire qu'il l'expose clairement dans les commentaires.
Avant que ne commence cette journée juste avant de me coucher hier au soir, la lune m'a fait un coucou elle était joyeuse et gavée de chocolat !
Bonne fin de semaine, souriez vous êtes filmés....
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Par babacmoi le 22 Septembre 2020 à 16:32
Cette chanson tourne en boucle en ce moment sur Youtube et les réseaux sociaux.
Ce chant a une double histoire. Les frères Vincenti qui en sont les auteurs sont des artistes très connus dans l'île. Ils ont écrit ce chant au sortir d'un enterrement d'un jeune enfant pour réconforter une mère éplorée et désespérée. Un chant repris par de nombreux artistes insulaires tant il est touchant.
Et puis il y a eu cette terrible explosion à Beyrouth avec des milliers de morts et la colère de tout un peuple. Combien de mères ont perdu leurs enfants dans cette terrible catastrophe.
Alors ce chant, cette ode, dont le titre "A l'autre monde " est déjà évocateur d'une autre vie, a été repris en langue Corse par deux artistes Libanais, Pascale Ojeil et Charles Eid. Leur interprétion est bouleversante et fait l'unanimité de ceux qui entendent cette oeuvre. Tous les deux font partie dorénavant des nôtres. Elle est dédiée par ces artistes Libanais à leur peuple en souffrance, et à toutes les mères touchées par la disparition de leurs enfants.
La Corse est auprès d'eux , la Corse île où les drames ont été nombreux dans son histoire et qui connaît ce que mourir veut dire.
Le clip a une traduction en Fançais et en Anglais. Vous apprécierez de ce fait la profondeur des sentiments exprimés.
N'oublions pas la mort de ces innocents....
Bonne soirée.
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